Zoning Vert, Zone d'activites soutenables

Exemple: le Zoning de Mariembourg est une zone d’activité économique importante dans la région.
Avec ses 34 entreprises et ses 212 emplois, il est actuellement en voie de développement.
Ce Zoning présente la particularité de posséder plusieurs unités de production d’énergie renouvelable (ou « énergie verte »), notamment par l’entremise de la co-génération.


Le Zoning dispose, au départ de ce potentiel, de l’opportunité d’évoluer vers un 'Zoning Vert' par la mise en place d’un réseau de chaleur, auquel pourrait se raccorder les entreprises existantes.

Ce réseau de chaleur pourrait par ailleurs amener des entreprises extérieures, dont le process nécessite des besoins de chaleurs constants et dont l’énergie est une part importante dans le coût final de production, à envisager une implantation sur le Zoning de Mariembourg, contribuant dès lors à son développement.

380 ha qui incluent le site de l'ancienne sucrerie

Le schéma guidant le développement du centre de Genappe vient d'être présenté. Les investisseurs immobiliers devront s'y référer.

Ce n'est pas un document officiel mais le résultat d'un travail de deux ans pour fixer les options de développement du centre de Genappe. Il a été soumis au conseil communal de mardi soir (18/12) et deviendra un outil d'aide à la décision. Les investisseurs immobiliers intéressés par Genappe - ils seraient nombreux, d'après les membres du collège - vont désormais s'y référer pour savoir exactement ce que veut la majorité pour développer la localité.

Identité et image

Le périmètre étudié, c'est le centre de la cité du Lothier, soit 380 ha qui incluent le site de l'ancienne sucrerie mais aussi plusieurs zones d'aménagement concerté ainsi que des zones rouges - réservées à l'habitat donc - qui sont toujours vierges. Les questions qui ont guidé le travail du bureau d'étude sont notamment celles du développement économique de l'entité, de l'identité et de l'image de Genappe dans le futur, de la connexion entre les quartiers et de la mobilité en général...

Le potentiel est bien là et c'est pour cela qu'il fallait une étude pour donner de grandes lignes : le résultat suggère la création, dans le périmètre considéré, d'environ 970 logements.

Soit 2 500 personnes en plus à long terme, en développant sept zones différentes avec des densités d'habitat propre en fonction de l'environnement et de la localisation.

Parmi les nouveautés pour le site de la sucrerie, il y a la suggestion d'y implanter une zone sportive qui regrouperait toutes les infrastructures du genre et constituerait une sorte de zone tampon entre l'habitat et la zone naturelle envisagée du côté des bassins de décantation.

Le bureau d'étude a aussi retenu la maison du directeur de la sucrerie comme étant l'endroit idéal, via une réaffectation, pour implanter une maison de repos gérée par le CPAS. Elle bénéficierait ainsi d'un lien direct avec le centre-ville et également avec les espaces verts envisagés sur le site.

Base de discussion

Et la place de la gare accueillera de l'habitat et du commerce tout en fournissant un cadre de qualité, départ du pré-Ravel. L'étude servira de base de discussion amenée par la commune dans la plate-forme qui a été constituée au niveau régional pour discuter de l'avenir de la sucrerie.

Vincent Fifi - lalibre.be Mis en ligne le 20/12/2007

Sucrerie de Genappe: l'avenir du site

Un espace idéal d’intégration de projets économique, urbanistique et environnemental
Le point de vue des naturalistes et de deux associations locales

Résumé…
La Sucrerie de Genappe a fermé ses portes. Elle laisse derrière elle, notamment, quelque 45 ha de bassins de décantation dont la conservation intégrale « semble très importante compte tenu de l’intérêt biologique actuel et potentiel qu’ils présentent ».*
Ces bassins, de par la variété de leurs tailles, typologies, localisations, végétation, etc… présentent un intérêt majeur pour l’avifaune, mais aussi pour les libellules et les papillons. Ils jouxtent un site industriel de plus de 25ha, lui-même proche du centre-ville.

Pour recevoir le rapport intégral sur le projet: (PDF)


Quelques constats :
• L’image de Genappe est celle d’une ville industrielle en déclin ;
• La Ville rêve –à tort ou à raison- d’une zone d’activité économique ;
• La majorité des zonings existants sont gourmands en espace, d’une banalité affligeante et peu soucieux de leur empreinte écologique en général, de leur bilan énergétique en particulier ;
• Genappe présente un manque criant de logements à des prix raisonnables ;
• Les bassins de décantation présentent des qualités biologiques majeures ;
• La Division de l’eau serait à la recherche d’une localisation pour un bassin de retenue des eaux de la Dyle ;
• La Région wallonne vient d’acquérir l’ensemble de la propriété de Südzucker et dispose de la maîtrise de l’aménagement futur du site.

De là à s’imaginer toutes les synergies possibles et de créer un pôle de développement durable exemplaire en Wallonie, voire au-delà, il n’y a qu’un pas. La Région wallonne a toutes les cartes en main pour un jeu gagnant sur les plans économique, social et environnemental.

Économique : une zone d’activité économique « verte » peu gourmande en espace et en énergie (renouvelable !) et proposant des synergies entre entreprises. Entreprises s’intégrant par leur faible impact urbanistique et présentant peu de nuisances pour les zones d’habitat toutes proches. Des entrepreneurs s'impliquant dans la gestion de la réserve tout en bénéficiant de son image "verte".

Social : la pression immobilière a fait grimper les prix. La réhabilitation du site pourrait prévoir la construction de logements petits et moyens, proches des services et des transports en commun, au nord de la zone industrielle sur l’ancienne place de la Gare, pour s'intégrer dans l’habitat ancien existant.

Environnemental : ne ratons pas l’extraordinaire opportunité d’agir en faveur de l’environnement, de créer une réserve naturelle accessible au public sur les 45 ha de bassins de décantation.
« Créer » dans le sens juridique du terme puisque les conditions biologiques sont en place et ne demandent qu’à être maintenues ou restaurées.
« Accessible au public » sous conditions. Il ne s’agit pas d’en faire un parc d’attractions, mais un site où le respect de la nature a priorité.

La DGRNE va jusqu’à comparer le site aux Marais d’Harchies, reconnus comme zone humide d’intérêt international. En effet, depuis 1990, environ 200 espèces d’oiseaux ont été observées à Genappe soit presque 60% de l’avifaune wallonne des deux derniers siècles. Aujourd’hui encore, les décanteurs de Genappe restent un des sites ornithologiques majeurs de Wallonie : 112 espèces d’oiseaux ont été contactées au cours des deux dernières années dont un grand nombre sont rares ou en déclin. De plus, le site présente un intérêt entomologique non négligeable avec une vingtaine d’espèces de libellules et une vingtaine d’espèces de papillons inventoriées, dont plusieurs sont rares ou menacées en Wallonie.

* Rapport de Jérémy Simar du Centre de Recgherche de la Nature, des Forêts et du Bois- MRW-DGRNE 2005

Pour recevoir le rapport intégral sur le projet: (PDF)



Un nouveau zoning d'activite economique

Recettes pour préparer un nouveau zoning d’activité économique à Genappe

Le processus pour crée
r un zoning d’activité économique à Genappe s’est mis en branle. La Région wallonne a racheté l’ensemble des propriétés de la Sucrerie de Genappe (à l’exception des silos) au groupe Südzucker. Le Ministre Antoine, via la SARSI (société d’assainissement et de rénovation des sites industriels du Brabant wallon) lance un comité de concertation afin de réfléchir à la façon de répartir les différentes occupations prévues. Si tout le monde semble d’accord sur la cohabitation de trois fonctions : activité économique (mixte et non plus industrielle), habitat et nature, c’est l’importance relative de chacune qui sera sujet de débat.

Attardons-nous sur
l’activité économique.

A vous de choisir … nous optons franchement pour la seconde recette !

Pour ENVIRONNEMENT-DYLE
Michèle Fourny
067-77 35 91
environnement-dyle@skynet.be

Zoning à l’ancienne


Comment préparer un bon zoning à l’ancienne ?

Pour 40 entreprises prenez un très grand terrain d’environ 40 ha.
S’il n’est pas parfaitement plat, déblayez et remblayez de façon à obtenir une surface bien lisse.
Tracez-y des voiries afin de pouvoir découper le terrain en 40 morceaux de tailles différentes.
Equipez ces voiries d’un bon éclairage.
N’oubliez pas d’ajouter les infrastructures pour l’électricité, le téléphone, l’eau, ainsi que l’égouttage.
Etant donné que vous ne refuserez aucune entreprise et que certaines pourront produire des nuisances (menuiserie industrielle, transports de nuit, fabricant industriel de frites, …) prévoyez une bonne zone d’isolement d’au moins 30m du côté des habitations afin de bien séparer les fonctions.

Il vaut mieux un cahier des charges urbanistique minimal. Pas trop de contraintes. Chaque entreprise construira ce qu’elle voudra. Des clôtures ou rideaux d’arbres camoufleront les erreurs éventuelles. Laissez les placer enseignes, et publicité à leur guise. C’est leur publicité !
Tout est prêt pour procéder au découpage et permettre d’installer une entreprise au centre de chaque parcelle, et de semer du gazon autour.

Petits conseils :
1. c’est plus joli quand la parcelle est beaucoup plus grande que l’entreprise, avec beaucoup de gazon et éventuellement quelques palmiers ou des thuyas
2. des phares éclairant les bâtiments la nuit sont du plus joli effet
3. n’oubliez pas de mettre de l’herbicide sélectif deux fois par an.

Zoning « light » (vert)


Comment préparer un zoning « light », plus digeste pour l’environnement ?

Pour 40 entreprises, prenez un terrain d’environ 30 ha. Tracez-y des voiries afin de pouvoir découper le terrain en 5 à 6 morceaux (donc moins de voiries). Equipez ces voiries d’un bon éclairage économique.

N’oubliez pas d’ajouter les infrastructures pour l’électricité, le téléphone, l’eau, ainsi que l’égouttage.
Puisque vous êtes près des habitations, vous ferez une sélection d’entreprises avec des activités peu gênantes et recherchant des petits modules d’ateliers ou de bureaux, de gabarits semblables aux habitations existantes. Donc, pas besoin de zone d’isolement.

Puisqu’elles seront bien visibles et qu’on ne veut pas les cacher -ces entreprises- vous devrez prévoir un cahier des charges urbanistique, voire environnemental adapté au site et rigoureux en termes de volumes, matériaux, respect du relief du sol, placement de publicités et d’éclairages, plantations d’espèces indigènes, etc …
Tout est prêt pour procéder au découpage et permettre d’installer plusieurs bâtiments jointifs sur la même parcelle. C’est là que vous supprimerez les calories cachées : meilleure isolation, moins d’énergie, synergies pour des installations communes, achat/vente aisé de modules, etc

Le nec plus ultra sera de prévoir « des mesures de gestion favorables au développement durable : gestion parcimonieuse du sol, énergies renouvelables, matériaux recyclables, gestion des déchets, gestion des eaux pluviales, gestion écologique des chantiers, maîtrise de la consommation de l’eau, utilisation rationnelle de l’énergie, mobilité, … » dixit l’excellent Cahier des charges urbanistique et environnemental de la Région wallonne, truffé de bons conseils et qui ne demandent qu’à être suivis.