Quand Camille Gira entre en politique, c’est avec l’idée «Pour que mon village ne meure pas». À ce moment, plus d’un tiers de sa population a déserté Becke- rich. Avec quelques jeunes mandataires, ils vont commencer par faire l’inventaire patrimonial de la commune, et vont y découvrir des tré- sors. Dans les années 80, la situation s’est stabi- lisée, et on peut penser à l’avenir. Dans les années 90, on va développer un programme écologique intégré, dont l’idée de base est la cohérence.
En 1995, le Collège s’attaque à l’énergie, après avoir rejoint un réseau européen de villes et de villages dont l’objectif est de réduire de 50 % les émissions de CO2.
Entretien avec Camille Gira. Jacques BRAIBANT - versl'avenir 3 mai 2010
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Pari tenu ?
Nous avons étudié les possibilités offertes par l’éolien, le solaire et la biomasse. Une première unité de biométhanisation a été construite, puis une usine par un consortium d’agriculteurs. La commune et le privé sont ses clients, et avec la filière bois communale, nous produi- sons 35 % de la chaleur demandée.
Votre visite à Genappe, c’est... Une occasion de faire profiter d’autres de l’expérience que nous avons accumulée. Et puis, cela peut aider les autorités locales, car comme on dit, nul n’est prophète en son pays.
Ce que vous avez réalisé à Beckerich est possible ici?
Genappe a un potentiel énorme, j’en suis un peu jaloux. Mais il faut avancer prudemment. La Sucrerie était présente il y a 150 ans, le pro- jet qui sera présenté doit l’être pour les 150 années à venir. Il faut prendre le temps pour faire quelque chose de cohérent.
Comment ? Moi, j’organiserais un concours international qui pourrait devenir une référence pour toute la Belgique. Un projet écologique et industriel intégré. Le site le mérite.
Un concours international pour la Sucrerie?
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