rehabilitation de la Sucrerie de Genappe

Le conseil a entendu le rapport de la SARSI présenté par Raphaël Pollet, sur le projet définitif de réhabilitation de la Sucrerie.

Janvier 2004, cessation des activités de la Sucrerie. Février 2009, présentation du projet définitif. Un délai raisonnable pour quiconque connaît les lourdeurs qui accompagnent généralement le devenir des friches industrielles wallonnes. Le 27 juin 2008, la Sarsi a reçu de la Région wallonne, maître de l'ouvrage, la mission d'analyse et de faisabilité de l'élaboration d'une stratégie opérationnelle de réhabilitation du site et son étude a été confiée aux bureaux AXcess et DLA Piper.

Dès le début de la procédure, un comité d'accompagnement rassemblant les principaux acteurs a été mis en place. Il comprenait la Région représentée par le cabinet du ministre André Antoine, la Sarsi, le cabinet Lutgen, la DGATLP (direction générale d'aménagement du territoire et du patrimoine), le fonctionnaire délégué, la direction générale des ressources nature et environnement (DGRNE), l'IBW, la Commune de Genappe, «Notre Maison» et Environnement Dyle.

Juillet/août 2008 : récolte des informations existantes et analyse de la situation.

Août à octobre : rencontre des acteurs et analyse de leurs attentes. Analyse des scénarios potentiels.

Octobre/novembre 2008 : identification d'un scénario réaliste et établissement de la procédure administrative.

Le scénario retenu

Il fait la part belle à une zone naturelle de +/ - 66 hectares au sein du SRPE (site de réhabilitation paysagère et environnementale) qui compte 89,2 ha. Cette zone correspond presque intégralement à la zone reprise à l'inventaire des sites de grand intérêt biologique. Si l'on rajoute quelques terres en dehors de celles du SRPE, Genappe se voit dotée d'une vaste réserve naturelle et ornithologique que certains n'hésitent pas à qualifier de Zwin wallon.

La zone économique mixte s'étend sur une surface de +/- 18 ha. Elle est destinée aux activités économiques présentant peu de nuisances et est située sur l'emplacement de l'ancienne usine.

La zone habitable fait 12 ha, dont 4 en SRPE et 8 sur le site de la ZACC Saint-Joseph.

Une nouvelle zone d'activités économiques de 10 à 20 ha sera créée en dehors du SRPE. Elle compense l'importance de la place réservée à la zone naturelle et pourra accueillir des activités moins compatibles avec l'environnement urbain. Un PCA dérogatoire sera élaboré par la commune.

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