La Sucrerie de Genappe aura son éco-quartier
L’étude de faisabilité pour le quartier durable à la
sucrerie est réalisée. 800 logements, dont 10 % publics, doivent être
construits sur vingt ans.
Ce sont les "grands principes, les fondamentaux du projet"
de réaffectation de la sucrerie de Genappe qui ont été avalisés hier
par le comité d’accompagnement, regroupant associations et pouvoirs
publics. Ceux-ci ont approuvé l’étude de faisabilité et d’aménagement
d’un éco-quartier sur le périmètre de l’ex-Sucrerie. "Un éco-quartier
est un quartier urbain qui s’inscrit dans un objectif de développement
durable et de réduction de l’empreinte écologique. Un éco-parc est un
parc d’activité qui favorise un développement durable des territoires en
intégrant une dimension économique, environnementale et sociétale",
précisent les auteurs de l’étude. Le quartier sera intégré au maillage
naturel de Genappe, et aménagé en fonction du réseau hydrographique et
de la localisation des espaces verts existants.
Le quartier s’étalera dans un rayon de 400m : "On pourra donc s’y déplacer à pied." Ce projet de revitalisation urbaine porte sur la construction de 800 logements : 300 maisons unifamiliales accolées de 1 à 2 étages et 500 logements au sein de petits collectifs de maximum 3 étages. Soit une densité de 40 à 50 logements à l’hectare. La densité la plus importante étant localisée au plus près du centre de Genappe. Le site comprendra 10 % de logement public, disséminé sur tous les lots. Les constructions, durables, veilleront à être compactes, profiter du "solaire passif", et à minimiser les déperditions de chaleur par une isolation appropriée. "Une réelle mixité de fonction est développée : 800 logements, 3100 m2 de commerces, 10200 m2 d’équipements. (crèches, groupes scolaires, maisons de repos, maisons des associations, centre d’accueil de la réserve naturelle) et 30000 m2 d’activité. L’implantation des immeubles sera guidée par des considérations énergétiques. (la meilleure orientation possible pour atteindre le critère passif)", note l’étude.
Plus précisément, une surface de 600 m2 de commerce sera intégrée dans le rez-de-chaussée des immeubles longeant la place principale de l’éco-quartier. Le supermarché Carrefour de 2500 m2 déjà existant sera conservé mais intégré dans un rez-de-chaussée d’immeuble. Par ailleurs, un lot de 3,5 ha sera consacré à l’activité de type PME-indépendants. "Une étude menée sur le développement des zones à vocation économique sur la commune de Genappe a montré qu’il était plus pertinent de développer sur la zone des activités locales (petit artisanat, tertiaire) à la recherche d’une qualité environnementale et d’un cadre de travail mixite et agréable", argumentent les auteurs de l’étude, les bureaux ABR, Alphaville, Stratec et HSP. La surface de 30000 m2 peut cependant être densifiée si besoin est. L’étude encourage à ce qu’il n’y ait pas de barrière physique et visuelle avec le reste du quartier. Ceci afin d’éviter notamment que le lieu soit désert après les heures de travail.
Sur la trentaine d’hectares concernés par l’opération, près de 40 % du périmètre, voiries (lentes) comprises, sera public et réservé à des "espaces partagés . "Le projet met aussi en place une diversité d’espaces et de fonctions destinées à favoriser les échanges entre habitants et une appropriation du projet par ses usagers : petites plaines de jeu, jardins communautaires, places publiques, sentiers piétons." Avec une densité de logements de 40 -50 logements par ha, l’éco-quartier pourra répondre aux besoins de logement de la commune pour les dix prochaines années, selon l’étude. Mais il faut que l’opération soit phasée avec pas plus de 100 nouveaux logements par an, "pour éviter de déséquilibrer le marché". Le phasage doit ainsi s’étaler sur une vingtaine d’années ! La construction de cet éco-quartier permettra aussi évitera l’étalement urbain et redonnera du poids au centre de Genappe.
L’étude soulève un point négatif : le quartier est susceptible d’amener quelque 2000 nouveaux habitants ainsi qu’un nombre non négligeable d’emplois. Mais l’accessibilité en transport public de ce lieu est actuellement faible. "Cette masse de nouveaux usagers est certainement de nature à influencer les itinéraire et la fréquence des lignes de bus actuelles, voire même à favoriser la création d’une nouvelle ligne de transport plus structurante. Plusieurs études récentes ont mis en évidence le potentiel de la remise en service d’un transport structurant (par exemple un Lightrail) sur le corridor Nivelles-Ottignies-LLN. Cette ligne est aujourd’hui en cours de transformation en Ravel, mais son assiette appartient toujours à la SNCB. Nous ne pouvons qu’encourager la mise en service d’une ligne à haut niveau de service (bus ou tram). Dans ce cas, il faudrait mener une étude pour remplacer le Ravel par un autre itinéraire cycliste." Enfin, pour rappel, les environs des anciens bassins de décantation, sur quelque 66 hectares, sont maintenus pour une réserve naturelle.
Le coût des infrastructures (pas les immeubles) pour la Région serait de 26 millions d’euros. L’étude calcule aussi les dépenses et recettes communales liées à l’arrivée des nouveaux habitants sur le site de la sucrerie en 2024 sur base de la moyenne des années 2009-2011 : + 10, 4 millions d’euros pour des dépenses de 10,1 millions d’euros. "Une opération blanche", souligne-t-on à la Sarsi, maître d’ouvrage.
Vu "l’importante surface du site du projet et la quasi totale maîtrise du foncier par la Région", l’étude défend une maîtrise publique de l’aménagement. Selon l’étude, la Région ou la Sarsi pourraient être l’aménageur du projet. Avantage : la Région pourrait intervenir à chaque étape, et ne pas se limiter à vendre le terrain au plus offrant, et à s’en désintéresser ensuite.
Le quartier s’étalera dans un rayon de 400m : "On pourra donc s’y déplacer à pied." Ce projet de revitalisation urbaine porte sur la construction de 800 logements : 300 maisons unifamiliales accolées de 1 à 2 étages et 500 logements au sein de petits collectifs de maximum 3 étages. Soit une densité de 40 à 50 logements à l’hectare. La densité la plus importante étant localisée au plus près du centre de Genappe. Le site comprendra 10 % de logement public, disséminé sur tous les lots. Les constructions, durables, veilleront à être compactes, profiter du "solaire passif", et à minimiser les déperditions de chaleur par une isolation appropriée. "Une réelle mixité de fonction est développée : 800 logements, 3100 m2 de commerces, 10200 m2 d’équipements. (crèches, groupes scolaires, maisons de repos, maisons des associations, centre d’accueil de la réserve naturelle) et 30000 m2 d’activité. L’implantation des immeubles sera guidée par des considérations énergétiques. (la meilleure orientation possible pour atteindre le critère passif)", note l’étude.
Plus précisément, une surface de 600 m2 de commerce sera intégrée dans le rez-de-chaussée des immeubles longeant la place principale de l’éco-quartier. Le supermarché Carrefour de 2500 m2 déjà existant sera conservé mais intégré dans un rez-de-chaussée d’immeuble. Par ailleurs, un lot de 3,5 ha sera consacré à l’activité de type PME-indépendants. "Une étude menée sur le développement des zones à vocation économique sur la commune de Genappe a montré qu’il était plus pertinent de développer sur la zone des activités locales (petit artisanat, tertiaire) à la recherche d’une qualité environnementale et d’un cadre de travail mixite et agréable", argumentent les auteurs de l’étude, les bureaux ABR, Alphaville, Stratec et HSP. La surface de 30000 m2 peut cependant être densifiée si besoin est. L’étude encourage à ce qu’il n’y ait pas de barrière physique et visuelle avec le reste du quartier. Ceci afin d’éviter notamment que le lieu soit désert après les heures de travail.
Sur la trentaine d’hectares concernés par l’opération, près de 40 % du périmètre, voiries (lentes) comprises, sera public et réservé à des "espaces partagés . "Le projet met aussi en place une diversité d’espaces et de fonctions destinées à favoriser les échanges entre habitants et une appropriation du projet par ses usagers : petites plaines de jeu, jardins communautaires, places publiques, sentiers piétons." Avec une densité de logements de 40 -50 logements par ha, l’éco-quartier pourra répondre aux besoins de logement de la commune pour les dix prochaines années, selon l’étude. Mais il faut que l’opération soit phasée avec pas plus de 100 nouveaux logements par an, "pour éviter de déséquilibrer le marché". Le phasage doit ainsi s’étaler sur une vingtaine d’années ! La construction de cet éco-quartier permettra aussi évitera l’étalement urbain et redonnera du poids au centre de Genappe.
L’étude soulève un point négatif : le quartier est susceptible d’amener quelque 2000 nouveaux habitants ainsi qu’un nombre non négligeable d’emplois. Mais l’accessibilité en transport public de ce lieu est actuellement faible. "Cette masse de nouveaux usagers est certainement de nature à influencer les itinéraire et la fréquence des lignes de bus actuelles, voire même à favoriser la création d’une nouvelle ligne de transport plus structurante. Plusieurs études récentes ont mis en évidence le potentiel de la remise en service d’un transport structurant (par exemple un Lightrail) sur le corridor Nivelles-Ottignies-LLN. Cette ligne est aujourd’hui en cours de transformation en Ravel, mais son assiette appartient toujours à la SNCB. Nous ne pouvons qu’encourager la mise en service d’une ligne à haut niveau de service (bus ou tram). Dans ce cas, il faudrait mener une étude pour remplacer le Ravel par un autre itinéraire cycliste." Enfin, pour rappel, les environs des anciens bassins de décantation, sur quelque 66 hectares, sont maintenus pour une réserve naturelle.
Le coût des infrastructures (pas les immeubles) pour la Région serait de 26 millions d’euros. L’étude calcule aussi les dépenses et recettes communales liées à l’arrivée des nouveaux habitants sur le site de la sucrerie en 2024 sur base de la moyenne des années 2009-2011 : + 10, 4 millions d’euros pour des dépenses de 10,1 millions d’euros. "Une opération blanche", souligne-t-on à la Sarsi, maître d’ouvrage.
Vu "l’importante surface du site du projet et la quasi totale maîtrise du foncier par la Région", l’étude défend une maîtrise publique de l’aménagement. Selon l’étude, la Région ou la Sarsi pourraient être l’aménageur du projet. Avantage : la Région pourrait intervenir à chaque étape, et ne pas se limiter à vendre le terrain au plus offrant, et à s’en désintéresser ensuite.
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