Le
quartier Jean Mintens à Genappe est-il sur la voie de l’expropriation ?
Ce soir mardi 26 juin 2012, à 20 h,
à l'Hôtel de Ville, le Conseil communal doit décider d'un avant-projet
qui concerne les bâtiments et les terrains compris entre les rues de Ways,
de Charleroi et Mintens.
Le
point 18 de l'ordre du jour parle d'une
« Opération de Revitalisation urbaine – Accord de principe sur la
réalisation d’un dossier de revitalisation urbaine, sur le périmètre de
revitalisation et prise de connaissance de l’avant-projet de convention à
passer entre la Ville de Genappe et le Promoteur ».
Si ce projet devait aboutir, il
prévoit la possibilité pour la Ville de Genappe d'exproprier. Le plan qui
figure dans le projet montre effectivement de nouvelles constructions qui ne
seront pas des bâtiments publics et donc qui ne répondent pas à des besoins
collectifs.
Peut-il y voir une manœuvre à la
veille des élections, pour détruire un quartier sans concertation avec les
habitants et les riverains, sans concertation avec les acteurs locaux et les
différentes commissions qui travaillent dans un souci de transparence et
d’intérêt général nous dit-on ?
Message du Bourgmestre ce 26 juin au conseil communal :
« dans la prairie fleurie de Genappe, j’ai vu hier la première fleur
bleue, il y avait même des coquelicots ».
Est-ce un signe, ou un constat ? Vu les points à
l’ordre du jour dans un conseil communal aussi important, un moment de poésie
ne fait pas de mal. A Genappe, le débat n’existe pas, la majorité impose son
agenda. Il est temps que la démocratie revienne. Il est temps d’informer la
population avant de prendre des décisions, avant de mettre en chantier des
projets aussi critiquables que l’expropriation d’un quartier (Jean Mintens au
centre de Genappe). La démocratie participative, la bonne gouvernance est
nécessaire – indispensable, c’est ce qui a provoqué ces dernières années un
déni de la politique chez la majorité d’entre nous. Pour des orientations aussi
importantes qui engagent la commune sur des dizaines d’années, il faut
rassembler tous les citoyens et avoir le soutien de tous les groupes
politiques : c’est une condition pour que les citoyens reprennent
confiance dans la politique, dans les hommes et les femmes politiques qui
gèrent notre commune… Terminé la langue de bois !
MITSCH Jean-François
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