Pourquoi
s’opposer au projet d’éco-quartier à Genappe ? Quelques réponses
édifiantes !
Le Rapport urbanistique et environnemental (R.U.E.) de la Zone d’aménagement
communal concerté (ZACC) Saint-Joseph est en enquête publique jusqu’au 30 juin.
Le PS de Genappe demande que le R.U.E soit retiré, pour les raisons
expliquées ci-dessous :
Un manque de
participation citoyenne voulue par les autorités communales !
Un périmètre inadapté qui
n’aborde pas l’ensemble des incidences.
La voie royale aux
expropriations et à la spéculation sur un terrain public !
300 logements à l’horizon
2018 !
Après 25 ans
d’immobilisme, toujours pas de vision globale sur Genappe !
Pas de notions claires du
potentiel urbanisable de la commune !
Le PS interpellera tous
les pouvoirs publics !
Un projet idéal ? Ou
une précipitation par manque de vision ?
Une information
suffisante !
Mais si celui-ci venait à être poursuivi et pour justifier notre position,
nous demandons :
- qu’un périmètre plus large soit étudié (études complémentaires),
- qu’une étude indépendante démontre que le Pavé St Joseph est la plus optimale
en regard des PCA et autres ZACC de la commune.
- qu’une communication régulière soit organisée à destination des habitants.
- que le schéma de structure et le plan de mobilité intègrent les différents
potentiels urbanisables sur la commune et qu’une grille d’évaluation fixe les
zones prioritaires.
- que la dépollution du site de l’ancienne sucrerie soit mise en chantier,
- qu’un mécanisme foncier soit mis en place pour garantir que les jeunes
puissent habiter sur notre commune dans ce quartier et qu’une spéculation soit
neutralisée. Exemple : CLT (Community Land Trust)
- qu’un développement d’activité économique sur le site de la sucrerie puisse
être rapidement développé avant d’accueillir des nouveaux habitants, la
priorité localement est de créer de la valeur ajoutée au bénéfice de 650
chômeurs (les chiffres augmentent) et des habitants qui ne peuvent trouver
d’emplois locaux aujourd’hui, alors que la commune dispose de zones d’activités
économiques et/ou anciennement industrielles (sucrerie).
- que le texte du rapport accompagnant le R.U.E. soit intégralement revu, car
de nombreuses erreurs sont révélatrices d’un travail non abouti, alors que
celui-ci est supervisé par l’administration communale et le collège, qui
devraient pourtant avoir une connaissance fine du territoire et des éléments
dans le périmètre du projet.
Un manque de participation citoyenne voulu par les autorités communales !
Les riverains et la population de Genappe n’ont pas été associés à la réflexion
et constatent à la lecture de ce rapport que sa mise en œuvre va avoir un
impact non négligeable sur leur quotidien.
Le manque d’information et l’absence de participation a empêché ce projet
d’obtenir l’adhésion des riverains. De nombreuses inquiétudes sont perceptibles
chez les habitants, qui ne comprennent pas pourquoi ce dossier n’a pas suivi
une séquence logique : R.U.E suivi d’un marché public pour l’urbanisation
et, ensuite, le choix d’un promoteur. Cette manière de fonctionner pose la
question de la validité du processus et la pertinence d’un dialogue compétitif
préalable à un document d’orientation passé à l’enquête publique. Comme le
R.U.E. est un outil très contraignant, qui permet d’aborder si nécessaire des
outils d’expropriation, on peut comprendre ces interrogations.
Un périmètre inadapté qui n’aborde pas l’ensemble des incidences.
Le périmètre du R.U.E. n’aborde pas les zones à bâtir qui se trouvent à proximité
(Rue du sucre, ancienne sucrerie, ZACC RN°5, etc.). Le périmètre du R.U.E.
étant l’intérieur de l’îlot et ne comprenant pas les 3trois rues qui
constituent le véritable périmètre à étudier, incluant au moins 50 mètres en
plus des 3 trois chaussées qui le constituent, ne permet pas à ce R.U.E.
d’établir l’ensemble des incidences qui devraient être soulevées, ni le
véritable potentiel urbanisable sur la zone, laissant une place conséquente à
de la spéculation foncière sur des parcelles qui devraient être intégrées dans
l’étude. De plus l’absence de justification sur la priorité donnée à
cette ZACC semble totalement contradictoire avec les intentions du CWATUPE/CODT
et du SDERR, densification, optimisation des centres. (Alors qu’un schéma de
structure est en cours sur la commune)
Pour la population de Genappe-centre, de Loupoigne et d’Houtain-le-Val, c’est
la modification du trafic routier (alors qu’un plan de mobilité est en cours,
mais qu’aucune disposition particulière pour améliorer l'accessibilité en
transport en commun n’est prévue) et le gaspillage des terres agricoles qui
font problème. Par contre, pour les riverains, les impacts négatifs sont
nombreux…
La voie royale aux expropriations et à la spéculation sur un terrain
public !
La validation du R.U.E. va permettre l’expropriation de maisons et de fonds de
jardin (et des habitations qui “gênent” l'optimisation du projet). Les
adaptations futures du R.U.E. échapperont à la concertation citoyenne sous le
rouleau compresseur des promoteurs qui bénéficieront d’un outil d’expropriation
mis en place par la commune, sur des terrains qui sont la propriété du pouvoir
public en majorité (RW, commune, CPAS). Cette particularité devrait être
l’occasion d’y développer un CLT (Community Land Trust) pour neutraliser tout
risque spéculatif. Le promoteur s’est engagé à vendre des habitations à des
prix “raisonnables” ce qui n’est possible qu’avec un mécanisme du type CLT.
300 logements à l’horizon 2018 !
La validation du R.U.E. permettra l’implantation de 300 logements, càd :
- 750 nouveaux habitants
qui auront pu acheter un logement entre 200.000€ et 300.000€, parmi lesquels on
dénombrera uniquement 8 logements sociaux unifamiliaux, soit moins de 3 %,
alors que la recommandation de la Région wallonne (le propriétaire du site !)
est de 10 % ! On est loin de la mixité sociale annoncée ! Alors
que la Région, la Ville, le CPAS et la Fabrique d’église de Loupoigne
sont propriétaires de la majorité des parcelles, un véritable scandale de ne
pas arriver dans les négociations préliminaires à 20 % de logement public
pour rattraper le retard de la commune (4 %).
- 515 voitures qui
emprunteront les voiries actuelles : la rue du Pavé Saint Joseph vers la
chaussée de Charleroi (60%) et vers la route du Sucre et Loupoigne (40%) (et
donc vers la route d’Houtain-le-Val que l’on sait peu carrossable !)
L’auteur du projet estime 1100 passages de voitures en plus chaque jour, ce qui
semble sous-estimé.
- Peut-être des habitants
enclins à utiliser les voies lentes et relier le Ravel qui ne pourront
toutefois résoudre tous les problèmes de mobilités des navetteurs, des parents
qui conduisent leurs enfants à l’école, des habitants qui vont faire leurs
courses … où ? Aujourd’hui, ce n’est pas au centre de Genappe, aucun
bénéfice pour les commerçants existants, ni pour la revitalisation du centre
moribond de notre commune.
- Des nuisances : Pas
moins de six années de chantier seront nécessaires, six années durant
lesquelles des engins de chantier rythmeront la vie du quartier. Une fois les
maisons construites, 750 habitants supplémentaires sur les 600 actuels, soit deux
fois plus de monde, de voitures, etc. (sans tenir compte du potentiel de
l’ancienne sucrerie dont on ne sait rien du projet).
- 8.5 hectares de terres
agricoles sacrifiées, sur lesquelles il serait intéressant de développer un
projet d’économie sociale pour y développer une activité agricole de type
circuit court pourvoyeuse d’emploi local.
- Le paysage du site de
Notre Dame de Foy tout à fait modifié ! Avec une vue imprenable sur les
silos de 80 mètres de haut (20 dans le dossier)
Après 25 ans d’immobilisme toujours pas de vision globale sur Genappe !
Alors que Genappe élabore actuellement son schéma de structure, son plan
communal de développement rural (PCDR), son plan de mobilité, il est impensable
de déjà engager la commune dans cette démarche qui va à l’encontre des souhaits
de la population, fière du caractère rural de son environnement. Le schéma de
structure parle de 16500 habitants à l’horizon 2026, ce projet permet
d’atteindre ce chiffre d’ici 2020. Au rythme de l’urbanisation souhaitée par la
commune, on devrait atteindre 20.000 habitants en 2026, mais c’est
vraisemblablement là tout le jeu caché des autorités communales. Et il existe
de nombreuses autres parcelles sur la commune qui, au centre, pourraient
remplir ces objectifs. Y compris à l’évidence en commençant par la partie de
l’ancienne sucrerie qui se trouve proche de la ville à la place de la Gare, le
long du Ravel. (Il n’y a pas de Gare à Genappe, mais le nom de la place n’a pas
changé depuis la fermeture de la ligne 141, ce qui peut être trompeur dans la
lecture du dossier)
Et puis, soyons réalistes, les statisticiens recommandent un accroissement
annuel de 50 habitations qui correspondent déjà aux 50 permis de bâtir accordés
à Genappe chaque année ! Faut-il vraiment continuer à construire n’importe
où ? S’il faut densifier, suivons les recommandations de la Région
wallonne et densifions l’habitat existant, en l’occurrence le centre-ville du
côté du Hall de sports et le quartier Mintens, près des commerces et des
transports en commun.
Pas de notions claires du potentiel urbanisable de la commune !
Le potentiel urbanisable de la commune est totalement inexistant dans l’étude,
si ce n’est que le rapport mentionne que “D'après les chiffres de la CPDT, le
potentiel de développement foncier est assez élevé au niveau de la commune de
Genappe. Un peu plus de 26 % des terrains situés en zone d’habitat
seraient libres de construction. Les autres zones réservées à l’urbanisation
(excepté les zones de loisirs) présentent un potentiel moins important mais
supérieur à 10 %”. Les alternatives sont balayées, au profit d’un projet
pourtant à l’initiative des pouvoirs publics. Ils devraient pourtant montrer
l’exemple et avoir le courage de revenir sur une décision prise dans des
circonstances passées, dont les intérêts financiers n’ont pas été démontrés. Le
risque de ce projet est en finale de coûter à la communauté.
Il existe des alternatives beaucoup plus intéressantes pour notre commune, mais
pour les mettre en œuvre, il faut oser consulter l’avis de la population, et
pas lui imposer une vue, construite pour défendre l’intérêt de quelques acteurs
au détriment de la population existante. Le schéma de structure qui n’est pas
terminé devrait d’ailleurs aborder ces questions. Le R.U.E. fait mention du
schéma de structure alors que celui-ci n’est pas terminé, et toujours pas
soumis à l’enquête publique.
Le PS interpellera tous les pouvoirs publics !
Le gouvernement sera interpellé par notre groupe local, car nous ne pouvons
accepter que des décisions aussi importantes pour l’avenir de notre commune
soient prises sans concertation avec les riverains et l’ensemble des acteurs locaux.
Sans que l’ensemble des groupes politiques ne soutienne une véritable vision du
développement de notre commune, on assiste à un arbitrage qui privilégie un
projet spéculatif au détriment de l’intérêt général. Pour notre groupe
politique, c’est totalement inacceptable pour un projet initié par un pouvoir
public.
Et le R.U.E. qui devait être la première étape, initiée par la commune, passe
beaucoup d’éléments sous silence. Pour ne citer que quelques exemples absurdes :
l’existence de silos à 80 m de hauteur et pas 20 mètres (comme indiqué dans le
texte), des distances calculées les plus favorables et pas de manière moyenne
sur la zone, des imprécisions et des erreurs sur la cartographie, l’absence
d’étude liée aux deux fonderies qui sont en exploitation sur le périmètre, pas
d’analyse d’un périmètre sans pesticide/insecticide qui pourrait être mise en
place sur l’ensemble de la zone, pour garantir aux riverains un environnement
sans risque...
Un projet idéal ? Ou une précipitation par manque de vision ?
On essaye de nous faire croire que ce projet est un projet idéal, alors qu’à
l’analyse il est la démonstration d’un empressement à poursuivre une logique
mercantile sans vision du territoire. Une baffe pour les outils qui sont mis en
place sur la commune, schéma de structure, plan de mobilité, PCDR, qui ne sont
toujours pas finalisés. Tout ceci démontre l’absurdité de ce projet, même les
outils régionaux, SDER et CODT, considèrent par leurs objectifs que ce projet
ne répond que très partiellement aux critères d’une bonne urbanisation
(densification, proximité des centres, accès aux transports en commun, etc.).
Le quartier du pavé Saint Joseph ne dispose en rien de ces avantages.
Le R.U.E. devrait être un véritable outil pour permettre une urbanisation optimale,
dans ce cas, le R.U.E. se limite au minimum pour faciliter le projet, sans
tenir en compte les spécificités de nos quartiers et des habitants.
Pourquoi ne pas commencer par la place de la gare ? Pour une question du coût
dépollution du site de la sucrerie, alors qu’on nous montre le bilan financier
qui a justifié ces choix, ceux-ci sont cachés dans le dossier. Si un problème
de dépollution existe, il est urgent de s’en occuper, car le projet n’envisage
même pas l’urbanisation du reste de la sucrerie. Voudriez-vous vivre juste à
côté d’un projet immobilier ou industriel dont vous ne connaissez rien ?
Et si la dépolution n’est pas si coûteuse, pourquoi n’a t’elle pas encore
commencé ?
On nous dit qu’il faut réaliser le potentiel foncier pour financer la
dépollution, mais les recettes de la Région wallonne ne peuvent être affectées
à des projets particuliers. Pourquoi ne pas commencer la dépollution si elle
pose problème ? Pourquoi ne pas lier les promoteurs aux obligations de
déposition à charge de la RW ? Alors que la RW à déchargé de ses
responsabilités le pollueur (Südzucker) à qui elle a racheté le site à un prix
prohibitif (puisqu’elle doit se charger des coûts de dépollution à la place de
l’exploitant - Südzucker a pourtant obtenu un permis pour exploiter à Wanze une
nouvelle usine, et le bilan de cette entreprise est largement bénéficiaire). Si
la Région ne peut obtenir de cet industriel toujours en très bon état financier
de quoi financer la dépollution, elle doit intégrer ce coût au marché public et
à l’attribution d’un promoteur immobilier qui en supportera les frais.
(L’ancienne usine se trouve à hauteur de la nappe phréatique, c’est une
question de santé publique)
Il semble de plus en plus évident que des intérêts économiques et privés
dominent ce dossier de manière irrationnelle, mais notre rôle est de défendre
l’intérêt général et l’utilité publique, buts premiers des groupes politiques.
C’est pourquoi nous nous opposerons fermement à ce projet.
Une information suffisante !
Alors que le Bourgmestre estime que l’information a été suffisante, la commune
n’a pas informé les riverains en suffisance, en lui laissant 30 jours pour
l’enquête publique, c’est un piège. L’absence de « toutes-boites »,
l’absence de courrier individuel, sont autant de manquements qui ont permis de ne
pas créer de dialogue (nous n’avons pas trouvé de publication dans la presse).
En souhaitant un dialogue compétitif avec les promoteurs, n’aurait-il pas été
juste d’en faire de même avec les riverains ? Le strict minimum semble avoir
été fait. Un dossier aussi important qui se dit « le premier éco quartier »
n’applique même pas ses propres principes de participation citoyenne, les
citoyens ont le droit de se mobiliser face à un projet qui ne défend pas
l’intérêt général et privilégie vraisemblablement quelques acteurs privés.
Cette situation est révoltante, particulièrement pour un pouvoir public qui
devrait profiter de ce projet pour montrer l’exemple.
L’absence totale de concertation avec la population nous inquiète, pour un
projet qui se dit “durable”, alors que la notion de durablilité considère la
participation citoyenne comme prioritaire, ce projet manque de transparence et
de concertation avec les habitants, ce qui est plus que regrettable. Alors que
la commune a fait croire que cette concertation existe, il n’en est rien : pas
de comité d’accompagnement, pas de communication régulière avec les habitants,
pas de moyens pour permettre aux riverains de se défendre, ni de financer une
contre étude… un manque total de transparence et de moyens pour la population.
A ce stade du dossier et pour un dossier aussi important, c’est inadmissible
pour chacun d’entre nous. Que nous habitions le quartier ou que nous soyons simple
habitant de la commune, ce dossier montre qu’il n’y pas de dialogue localement
et que nous subissons l’agenda des promoteurs. Ce dossier est aujourd’hui le
contre-exemple d’un projet durable, il en est même le représentant le plus
contre-productif.
Pour le groupe Socialiste de Genappe, ce sera un NON, ferme, et nous
démontrerons que d’autres options sont plus intéressantes pour tous les
habitants. Nous relaierons cette position à tous les niveaux de pouvoir pour
que notre commune devienne une commune modèle.
La commune, le conseil communal et le CPAS et la Région.
Lors du dernier conseil communal, nous apprenons que le CPAS est propriétaire
de terrains sur ce projet, comment est-il possible que le CPAS ne profite pas
de cette opportunité pour obtenir des logements publics en suffisance ?
Le R.U.E est initié par la commune, et permettra d’exproprier toutes les
personnes qui n’accepteront pas une transaction dans le cadre de la réalisation
du projet. La commune ne confirme pas publiquement ce scénario. Pourquoi nous
cache-t-elle que l’expropriation est une possibilité de cet outil administratif ?
Nous pensons que nos arguments seront autant d’arguments pour permettre le
retrait de ce projet sans délai.
Pour le groupe PS,
MITSCH JF, conseiller communal
12 a rue des Communes, 1470 Genappe
0495 298815 - 067 556594 - mitsch@mitsch.be
Certains riverains et l’opposition PS jettent un œil critique sur le projet
Après la présentation du projet hier à l’hôtel de ville, en
présence du ministre wallon de l’Aménagement du territoire, Philippe
Henry, les avis n’étaient pas unanimes dans la salle. Les riverains, qui
n’avaient pas été invités mais qui ont assisté à la conférence,
regrettaient surtout de n’avoir jamais été associés à l’élaboration des
plans. "Nous avons une réunion de quartier samedi et nous prendrons position collectivement", précisait sur place Christine Gilain, riveraine et candidate socialiste aux dernières élections. "En
tout cas, plancher sur un projet durable sans associer les habitants
est aberrant. On nous avait aussi parlé de 240 logements, et nous
remarquons qu’on est à près de 300… Cela fait tout de même fort cité à
ce stade…"
Le chef de file socialiste au conseil communal,
Jean-François Mitsch, faisait la moue également après la présentation.
Sans dénier certaines qualités au projet, mais en déplorant lui aussi le
manque de concertation avec les voisins. Et en se demandant finalement
quelle a été la réelle valeur ajoutée de la procédure de dialogue
compétitif vanté par la ministre Écolo. "Le promoteur a racheté le terrain pour trois millions d’euros, cela
ne permettra pas de boucler le programme entier de réhabilitation du
site de la sucrerie", affirme-t-il. "L’autre problème à mes yeux,
c’est qu’on crée un lotissement décentré. Contrairement à ce qu’a
affirmé Philippe Henry, on ne densifie pas le centre de Genappe à cet
endroit : on double la population de Loupoigne !"
Pour le
conseiller PS, l’enquête publique permettra de consulter la population
dans le cadre de l’adoption du règlement urbanistique et environnemental
à venir, mais les riverains se heurteront à un promoteur trop puissant.